Bienvenue sur notre page TPE

Hello, chers internautes, et "Akwaba" sur notre page Blogpost. Ce blog a été créé par 4 élèves de 1ere ES du Lycée Blaise Pascal Abidjan. Ici, dans le cadre de notre TPE, (Travaux Pratiques Encadrés) qui a pour thème principal la famille, nous allons vous présenter, un sujet dont le but est de révéler, en quoi les séries télévisées sont à l’image des problèmes sociaux que nous vivons au quotidien. A chaque époque, correspond un modèle familial spécifique qui diffère d’une société à une autre. En choisissant "Les Simpson", série américaine créée lors de la fin des années 80, et "Ma Famille ", série ivoirienne créée et retransmise 20 ans plu tard, notre projet fut, de sensibiliser les populations sur l’impact que cette catégorie de média peut avoir sur chaque individu et de montrer les différents modes d’évolution entre les sociétés ivoiriennes et américaines sur le plan de la famille. Le titre de ce blog pourrait faire sourire certains, nous l’avons voulu drôle et original pour marquer notre différence, mais ce choix n’a pas été fait uniquement dans ce but, c’est un mélange de deux mots, de deux langues différentes, qui ont la même signification, l’un en anglais (en référence aux Simpsons) et l’autre en Ebrié, langue d’une ethnie locale ivoirienne (en référence à Ma famille) .Nous vous souhaitons une bonne visite de ce site, et espérons qu’il vous plaira. Tout commentaire est bienvenu, bien évidement s’il est donné avant la fin du temps imparti pour ce travail. Merci d'être passé.

Cordialement, Léna, Erika, Oriane & Maïna.

mardi 29 mars 2011

II-A-2- La société ivoirienne actuelle et "Ma famille"

La société Ivoirienne est multiculturelle, très variée compte tenu du fait que la population s’est formée à partir de personnes issues de différentes ethnies plus ou moins proches les unes des autres et de nombreuses populations migrantes.
On est parfois confronté à l’incapacité de définir une nation Ivoirienne,  mais il est beaucoup plus facile de reconnaitre un Ivoirien à son langage caractéristique par ses expressions, tournures, intonation, etc. Les accents sont nombreux liés le plus souvent à la pratique d’une ethnie. 
Dans la société Ivoirienne la notion de famille est beaucoup plus étendue que dans celles des occidentaux. Elle ne se limite pas aux parents et enfants mais intègre les beaux parents, les cousins même les plus éloignés et s’étale sur plusieurs générations. Les gens ont un lien fort et se considèrent comme de la même famille,
C’est une société  en pleine évolution pour laquelle les différences tel que l’homosexualité, les enfants hors mariage (coutumier ou autre) ou le manque de valeur sont mal acceptées. L’infidélité masculine, et la polygamie sont tolérées même si cette dernière est interdite par la loi. , le respect des ainés et la religion sont considérés comme très important.
La relation parents enfants a toujours, une vision idéaliste. L’enfant doit faire mieux que ses parents sinon c’est un échec pour la famille. Lorsqu’on est pauvre on doit se « battre pour obtenir ce que l’on recherche  ou, ça ne sert à rien de se battre ».

Les problèmes majeurs de ce type de société sont liés au faible développement économique et à la perte des valeurs traditionnelles aux profits d’une culture moderne souvent  mal connue et mal interprétée. La situation est précaire, la pauvreté importante la corruption e répandue et, les disparités sociales sont énormes,. Le système éducatif privilégie les mieux nantis le phénomène des filles-mères et se développe. En ville le plus souvent, la mère est  au foyer et est  responsable de la maison et de son entretien.  Dans les villages elles assurent en plus du foyer les travaux champêtres
La série « MA FAMILLE »est une représentation  allégorique de la vie quotidienne et du mode de vie des familles ivoiriennes. Elle aborde plusieurs thèmes que nous assimilerons au terme « problèmes de société ».
Comme nous l’avons dit tantôt, l’intérêt de cette série est de sensibiliser les téléspectateurs. C’est aussi une manière subtile d’attirer les gens et de faire passer certains messages. L’auteure de ce fait a voulu attiré l’attention sur la relation entre les servantes et leurs employeurs, les relations entre membres d’une famille recomposée et la belle famille, le chômage des jeunes.

En ce qui concerne les relations entre les servantes et leurs employeurs : en Côte d’Ivoire beaucoup de foyer peuvent se permettre d’avoir de l’aide à domicile vu que la main d’œuvre est abordable. Ces filles ont en général un bas niveau d’étude et elles sont victimes de maltraitance, ce qui peut les pousser à commettre des actes immoraux (récurer les toilettes avec la brosse a dents des patrons, essayer les sous vêtements de la patronne..). La réalisatrice a donc choisie de montrer à quel point il est bon d’être complice avec sa servante pour éviter ce genre de désagrément.
Ensuite, les relations entre membres d’une famille recomposée et avec la belle famille. En second lieu elle a voulu illustrer le lien entre enfants et belle mère.
Dans la série, l’actrice principale élève trois enfants mais en réalité elle n’en a  qu’un seul, les deux autres étant ceux de son mari. Elle les traite comme ses propres enfants, et très souvent mieux que son propre  enfant car  pour elle si dans le foyer, les enfants du mari n’apprécient leur belle mère, ils peuvent monter des scenarios contre elle avec leur mère biologique. Elle montre donc que le fait de s’entendre avec les enfants de son conjoint est très important car il apporte plus d’avantages que d’inconvénients.
Toujours dans ce sens elle a voulu montrer
certaines pratiques courantes en Afrique comme le concubinage, l’infidélité et la polygamie. Bon nombre d’hommes se laissent aller à ce genre de pratique et avec une touche d’humour, la série montre à quel point ces comportements peuvent détruire une vie, un couple.
Dans ce même temps elle conseille aux femmes que le silence peut être une arme plus efficace, que les critiques incessantes et les crises de jalousies à l’égard du comportement des hommes.
La série s’adresse également aux jeunes, en effet le chômage représente un vrai handicap dans la vie de certains jeunes ivoiriens. La majorité n’a pas un niveau d’étude élevé. De même, en dépit du fait que de plus en plus de jeunes font des études supérieures, la raréfaction de l’emploi entraine ce chômage massif. 
Pour montrer à tous les jeunes qu’il faut se battre pour avoir un bon avenir, que chacun est maître de son destin, nous observons dans la série que certains jeunes, qui subissent ces dommages pratiquent  des métiers informels tels que : gérant de cabine, tenancier de maquis..
Par ailleurs le parcours de la créatrice et productrice Akissi Delta est un exemple palpable. Elle montre encore aux jeunes qu’il n’y a pas que l’amusement ou le « show » (sortie en boîte, dans les maquis…), il faut aimer les études pour avoir un bon emploi et pouvoir vivre décemment.
En Côte d’Ivoire nous observons que les jeunes privilégient les sorties nocturnes par rapport à l’enseignement. La scénariste a donc choisi d’aller l’encontre de ses pratiques en ne montrant aucune  scène s’y référant.

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